Compte-rendu détaillé de la nuit du 16 au 17 décembre
C'est génial !... Je profite du calme de Milan pour mettre à jour le blog. Il est à côté de moi, dans son transat, paisible. Je crois qu'il va s'endormir...
D'ailleurs, la nuit a été super à partir de 3h. Entre 1h et 3h du matin, il était très agité, pleurant, hurlant même, avant la tétée mais après aussi. Inconsolable. Flippant. Cependant, pas de fièvre ; pas de douleur en apparence. Non, après recherche d'infos sur le net, je confirme : ça ressemble bien à des pleurs de décharge. Ou tout simplement, il a besoin qu'on soit près de lui à ce moment-là.
"A partir de quatre ou cinq semaines, tous les bébés pleurent le soir, un peu avant la tombée de la nuit, indique le Dr Cohen-Solal, pédiatre. Cela survient après le quatrième ou cinquième repas. La durée de ces pleurs est variable -de quelques dizaines de minutes à deux ou trois heures !- et leur intensité souvent grande : véritables cris de rage que rien ne calme, sauf parfois, les bras de ses parents". Des crises de larmes sans raisons apparentes qui sont en fait sont normales... et nécessaires : elles servent d'exutoire à l'excitation de la journée. Bébé se "décharge" de sa tension par ce moyen, car il n'a pas de mots pour exprimer l'intensité des découvertes qui ont ponctué sa journée. Son système d'éveil s'en trouve littéralement "emballé"... et bébé ne sait plus l'arrêter. La solution ? Lui procurer le plus de calme possible. On peut, par exemple, l'installer à plat ventre sur un avant-bras, et le promener, de cette façon, dans une pièce sombre et calme... en lui parlant doucement. Ou encore, l'envelopper de tendres caresses... On peut enfin coucher bébé en croisant ses bras sur sa poitrine : cette légère compression accompagnée de paroles rassurantes, s'avère souvent efficace... Quoi qu'il en soit, il ne faut jamais abandonner bébé à son chagrin... ni avoir recours aux sédatifs ! Autre possibilité encore : Milan a peut-être ressenti mon appréhension à le mettre au sein. En effet, hier après-midi, j'ai constaté que le bout de mon sein droit était assez abîmé (ça faisait une sorte de cratère) ; le soir, après la tétée, il saignait. Là encore, je me suis renseignée. Il s'agit semble-t-il de crevasses. Ca fait super mal !! A ce sujet, j'ai trouvé sur internet, une page bien complète qui donne des infos intéressantes : http://www.paris-nord-sftg.com/patients.allaitement.crevasses.0107.htm On y apprend ce qui cause les crevasses, afin de ne pas réitérer les erreurs. Mais ce qui m'intéressait surtout, c'est : comment soigner les crevasses. Car la perspective de remettre Milan au sein droit ne me réjouissait pas cette nuit ! J'ai donc lu ceci :
Lise Bouilly, sur magicmaman.com
o Laisser les seins à l'air le plus souvent possible o Donnez un seul sein à chaque tétée, pour faire reposer l'autre. Appliquez un glaçon sur le sein blessé, 10 minutes avant la tétée: le froid est un bon anesthésique, et prenez 500 à 1000 mg de paracétamol une demi-heure avant la tétée (pas plus de 3000 mg par jour) o utilisez une crème grasse sur le mamelon après la tétée. Ne lavez pas le sein avant la tétée suivante, pour en retirer la crème. o n'utilisez pas de désinfectant o évitez le tire-lait: la succion du tire-lait est encore moins physiologique que celle de votre bébé: elle est plus traumatisante pour le mamelon. o portez des coquilles de protection des mamelons entre les tétées: cela évite le frottement du soutien gorge. J'ai suivi les conseils (les glaçons, la crème, les seins à l'air !!) et les tétées de la nuit ne se sont pas si mal passé. En définitive, Milan a même très bien dormi comme je le disais. Il a réclamé vers 6h30 ce matin, puis 11h. A présent, il écrase encore dans son transat ! :) En dernière minute, j'ajoute une photo du jour : Milan porte ses premiers vêtements taille 3 mois. Cet ensemble aux superbes couleurs lui a été offert par papy et mamie.